Découvrir ma vocation : un témoignage de foi et de service à la communauté

Anselmo, missionnaire du Mozambique

Le parcours inspirant d’Anselmo Chivale, un jeune Mozambicain qui a trouvé sa mission dans la vie consacrée et l’amour des autres Je m’appelle Anselmo Chivale, je viens du Mozambique et j’ai 26 ans. Je suis issu d’une famille catholique qui a toujours été présente dans ma vie et m’a transmis des valeurs profondes que je porte en moi aujourd’hui. Grandir dans un environnement de foi a semé en moi le désir de chercher quelque chose de plus grand, de trouver un sens plus profond à ma vie. Ce désir m’a mené vers la vocation religieuse, et aujourd’hui je suis en formation au sein de la Communauté Missionnaire Villaregia (CMV). Dans ce cheminement, j’ai trouvé non seulement ma mission, mais aussi une famille spirituelle qui m’aide à approfondir ma relation avec Dieu et à grandir dans ma vocation. Comment ma vocation a commencé à s’éveiller Découvrir ma vocation a été un processus inattendu et, en même temps, transformateur. À 15 ans, un événement apparemment anodin a éveillé en moi quelque chose de spécial. À la maison, nous avions l’habitude de regarder des feuilletons, et un jour, un personnage a particulièrement attiré mon attention : un prêtre qui était dévoué à sa communauté, un exemple de sagesse et d’amour, qui aidait les autres à surmonter leurs problèmes avec empathie et compassion. L’identification a été immédiate. J’ai été impressionné par la manière dont il se consacrait au bien-être des autres, et cela a éveillé en moi le désir de suivre un chemin de service et de dévouement envers les autres. Dès lors, j’ai commencé à penser que la vie consacrée pourrait être mon véritable chemin. Ce sentiment a grandi en moi, se transformant en une vocation solide et en une direction pour ma vie. Ce qui m’attire le plus dans la vie consacrée La vie consacrée a profondément touché mon cœur, me donnant l’opportunité de vivre une relation intense et authentique avec Dieu. Mais ce qui m’a surtout attiré, c’est la possibilité de servir les autres avec un amour vrai et inconditionnel. À travers cette vocation, je peux me consacrer à ma communauté et travailler pour aider ceux qui en ont le plus besoin. Cet amour désintéressé pour les autres est devenu la base de mon choix et la force qui me pousse chaque jour à avancer sur ce chemin. La réaction de ma famille et le rôle de ma mère Lorsque j’ai décidé de suivre la vie consacrée, la réaction de ma famille a d’abord été marquée par des doutes, surtout de la part de ma mère, qui craignait que je choisisse un chemin difficile. Cependant, elle a toujours voulu que je sois heureux, et malgré ses réserves initiales, elle a été celle qui m’a le plus soutenu. Je me souviens des mots de mon grand-père paternel qui, en me donnant mon prénom, a dit à ma mère : “Que l’avenir de mon petit-fils soit heureux, quel que soit le chemin qu’il choisisse.” Cette phrase a eu un impact profond sur moi et sur ma mère. Elle a commencé à voir ma vocation comme quelque chose de prédestiné et m’a soutenu de façon inconditionnelle. Le soutien de ma famille a été essentiel pour que je puisse suivre ce chemin avec sérénité et détermination. Les défis sur mon chemin de discernement Le processus de discernement vocationnel n’a pas été facile et a comporté de nombreux défis. J’ai traversé des moments d’incertitude, notamment parce que je ne savais pas exactement comment orienter mon désir de servir. Je me demandais souvent si je suivais vraiment le bon chemin. Avant de rejoindre la Communauté Missionnaire Villaregia, j’ai fait une expérience vocationnelle dans mon diocèse, mais ce fut un moment difficile. J’étais déçu et incertain, remettant en question si la vie religieuse était réellement faite pour moi. Cependant, Dieu m’a offert une nouvelle opportunité, à travers l’invitation d’un prêtre qui m’accompagnait spirituellement, de faire une expérience dans une autre communauté. Lorsque j’ai intégré la CMV, j’ai enfin trouvé ma place. C’était comme si toutes les pièces du puzzle s’assemblaient. J’ai trouvé dans la communauté la force de continuer et la certitude que j’étais effectivement sur la bonne voie. Aujourd’hui, je peux affirmer que je n’ai jamais été aussi heureux et épanoui. Des expériences transformatrices avec ma famille et dans ma vocation L’une des expériences les plus marquantes que j’ai vécues dans mon cheminement vocationnel a été lorsque mon père est tombé malade. Pendant cette période difficile, j’ai pu offrir un soutien et une affection à ma famille, jouant le rôle de protecteur et de force dans les moments de faiblesse. Cette période m’a permis de comprendre que la vocation ne se limite pas au service religieux, mais se reflète aussi dans la manière dont nous prenons soin de nos proches. Sentir ma vocation en action, en soutenant ma famille, a été une expérience révélatrice qui a renforcé mon engagement. J’ai compris que Dieu m’appelle à être un témoin d’amour et de service dans tous les aspects de ma vie. La vie consacrée et la dimension missionnaire et communautaire Aujourd’hui, je vis ma vocation avec joie et gratitude. Dans ma communauté j’ai appris que la vie de fraternité et la mission sont des aspects fondamentaux de notre vocation. La cohabitation avec mes frères et sœurs m’apprend à vivre la comunion fraternelle, à partager et à accueillir l’autre avec ses particularités. Chaque personne dans la communauté a une mission unique dans le plan de Dieu, et ensemble, nous travaillons pour apporter amour, lumière et espérance aux plus démunis. La vie communautaire comporte des défis, mais c’est en elle que j’apprends à être plus patient, à ouvrir mon cœur à l’autre et à grandir dans ma mission. Chaque jour est une occasion de renouveau et de service, et cela renforce ma foi et mon engagement. Conseils pour les jeunes qui ressentent l’appel à la vie consacrée Pour toi, jeune qui ressens dans ton cœur le désir de suivre la vie consacrée, je veux te dire que le courage est

Témoignage du p. Martin : La Providence dans ma vie et dans ma vocation missionnaire

martin missionnaire du Burkina au Pérou avec les gens vit sa vocation religieuse

Le p. Martin, missionnaire originaire du Burkina Faso, raconte son cheminement vocationnel, un parcours où la Providence l’a guidé à travers différents pays et situations. Ce témoignage est un exemple de la manière dont Dieu appelle et accompagne ceux qui choisissent de Le suivre, même dans les défis les plus grands. Je m’appelle Martin de Porres Ouedraogo et je viens du Burkina Faso. Mon histoire est celle d’un appel profond à la mission, guidé par la Providence, à travers des situations et des lieux variés. Ce parcours m’a conduit du Burkina Faso au Pérou, en passant par la Côte d’Ivoire, pour finalement revenir à Ouagadougou, avec dans mon cœur un rêve d’Asie. Je veux partager avec vous ce voyage intérieur et missionnaire. 1. Une enfance simple, fondée sur la foi Je suis né dans une famille modeste. Mes parents étaient des commerçants, mais après un échec économique, ils ont dû travailler la terre pour nous nourrir. Ces années de difficultés ont laissé une marque profonde en moi : souvent, nous manquions du nécessaire, mais nous ne manquions jamais de foi ni d’amour familial. « Les difficultés ne réussirent pas à nous voler la joie d’une vie de famille simple, fondée sur la confiance en Dieu et la prière en commun. » C’est dans cette simplicité que j’ai appris à m’appuyer sur la Providence divine, une leçon qui m’accompagne encore aujourd’hui. 2. L’appel de Dieu et mes premiers choix À l’âge de quatorze ans, j’ai entendu pour la première fois l’appel de Dieu à consacrer ma vie à Lui. Mais à ce moment-là, la nécessité de subvenir aux besoins de ma famille a pris le dessus. J’ai quitté l’école pour travailler, ce qui constituait une petite aide pour mes parents. Toutefois, mes parents m’ont encouragé à reprendre mes études, et je me suis inscrit dans une école professionnelle catholique pour devenir maçon. Pendant ces années, l’appel à me consacrer à Dieu est revenu avec insistance. « Je sentais la voix de Dieu m’inviter à consacrer ma vie pour les autres se faire de plus en plus forte. » 3. La rencontre avec la Communauté missionnaire en Côte d’Ivoire Après ma formation, j’ai décidé de partir pour Yopougon, en Côte d’Ivoire. Là-bas, un événement a changé le cours de ma vie. En passant devant une église, j’ai vu des missionnaires travailler. J’ai décidé de les aider, et l’un d’eux m’a proposé de rencontrer leur Communauté. J’ai été frappé par leur accueil chaleureux et leur joie de servir. « Ce fut un tournant pour moi : l’accueil et la joie de ces missionnaires m’ont touché profondément. J’ai commencé à ressentir apès un peu de temps que Dieu m’appelait à les rejoindre. » 4. L’acceptation de l’appel Même si je sentais de plus en plus fort l’appel à tout quitter pour suivre le Christ, j’avais encore peur. C’est lors d’une nuit de prière, devant l’Eucharistie, que j’ai enfin compris que ma vie devait être donnée pour le service de Dieu. « Devant le Seigneur, j’ai compris que ma vie n’était pas faite pour moi seul, mais pour être donnée aux autres, en réponse à l’appel de Dieu. » Ma famille, contre toute attente, a accueilli cette décision avec joie. Mon père m’a soutenu en me disant : « Si le Seigneur t’appelle, il n’y a rien à redire. » Avec cette paix, j’ai pu suivre ma vocation pleinement. 5. Mon parcours missionnaire au Pérou, en Côte d’Ivoire, et à Ouagadougou Après mon engagement dans la Communauté, j’ai été envoyé au Pérou, où j’ai travaillé plusieurs années comme missionnaire. Là-bas, j’ai partagé l’amour de Dieu avec les populations locales, dans un contexte de grande pauvreté, mais aussi de profonde foi. Plus tard, j’ai été envoyé à Yopougon, en Côte d’Ivoire, où j’ai poursuivi ma mission. Chaque étape m’a enrichi spirituellement et humainement, me permettant de mieux comprendre ce que signifie vivre la mission au quotidien. Aujourd’hui, je suis missionnaire à Ouagadougou, au Burkina Faso. Mon cœur est rempli de gratitude pour tout ce chemin parcouru, et je continue de servir avec joie. Mais j’ai aussi un rêve pour l’avenir : partir un jour aux Philippines, pour témoigner de l’amour de Dieu en Asie. « Ma vie est un chemin missionnaire que la Providence a tracé. Aujourd’hui, je suis à Ouagadougou, mais mon cœur rêve déjà d’Asie, pour porter l’Évangile aux frères et sœurs des Philippines. »

L’appel qui a transformé ma vie : témoignage d’une vocation consacrée

L’histoire d’Astrid Anouba est celle d’une femme qui, à travers les épreuves et les doutes, a trouvé la plénitude en se consacrant à Dieu. Son témoignage nous montre que la vocation est un chemin de bonheur.  Mon parcours vers la vie consacrée Je m’appelle Astrid Anouba et je viens d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Je suis la dernière d’une famille de cinq enfants, originaires de l’Est du pays. Mon chemin de foi a commencé très tôt, dans la paroisse de nom quartier, où j’ai grandi entourée des missionnaires et où j’ai suivi la catéchèse. J’ai découvert l’amour de Dieu : cet amour m’a d’abord été transmis par mes parents, et surtout par ma mère, à travers leur exemple de foi au sein de notre petite communauté familiale. En grandissant, l’expérience paroissiale m’a permis d’approfondir ma relation avec Dieu. C’est en observant la diversité des vocations dans l’Église que j’ai compris que chacun peut aimer Dieu d’une manière unique. À l’âge de 15 ans, j’ai ressenti un fort désir d’aimer Dieu, sans savoir encore ce que cela impliquait vraiment. Avec le temps, j’ai compris que cet appel signifiait une invitation à consacrer ma vie à Lui. L’appel à la vie consacrée C’est en écoutant les enseignements de mon catéchiste sur les différentes vocations dans l’Église que j’ai eu une révélation. Lorsqu’il a décrit la vie des religieux consacrés à Dieu, j’ai senti une joie immense. C’était comme une évidence : je voulais aimer Dieu de cette manière, entièrement, sans réserve. Ce désir n’a cessé de croître dans mon cœur. Après mes études secondaires et ma formation d’infirmière, j’ai poursuivi ce chemin de discernement avec l’aide d’un frère de la Communauté. Cela n’a pas été facile, surtout au début. Ma famille avait du mal à comprendre mon choix, et certains amis se moquaient de moi, estimant que cette vocation ne me correspondait pas. Mais, au fond de moi, la flamme de l’amour divin continuait de brûler avec force. Un parcours de discernement en communauté En intégrant un groupe missionnaire, j’ai non seulement grandi en tant que personne, mais j’ai aussi découvert que cet appel ne venait pas de moi-même, mais bien de Dieu. Il parlait à mon cœur et m’appelait à consacrer ma vie à Lui. C’est dans cette certitude que j’ai trouvé ma joie, mon énergie, et la confirmation que c’était à cela que j’étais destinée. Ma première retraite vocationnelle a eu lieu à Yamoussoukro, dans une maison de formation des sœurs. Lors de cette retraite, une parole de Dieu a particulièrement résonné en moi : « Celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera, mais celui qui voudra la garder la perdra. » Ces mots ont profondément marqué mon cœur, et j’ai répondu avec conviction : « Seigneur, je veux perdre ma vie pour toi. » Depuis ce jour, cette parole m’accompagne fidèlement, me rappelant à chaque étape de mon parcours que c’est Dieu qui m’a appelée. Le soutien providentiel de Dieu Le jour de mes premiers vœux, en 2024, l’Évangile de ce même passage est revenu. C’était un signe providentiel que Dieu était toujours à mes côtés, me guidant et me fortifiant. La vocation religieuse n’est pas une fin en soi, mais un chemin continu de renouvellement. Même après avoir fait mes vœux, je ressens toujours cette soif de Dieu, un désir incessant de le connaître davantage et de l’aimer plus profondément. Ce qui m’attire le plus dans la vie consacrée, c’est cette quête perpétuelle de Dieu, cette soif jamais complètement assouvie. C’est un voyage vers l’infini, une poursuite constante de Celui qui transcende la vie humaine. Pour moi, rien n’est plus beau que de chercher Dieu, de m’abandonner à Lui et de vivre en relation avec les autres, particulièrement avec ceux qui ont soif de sens, d’amour, et de Dieu. Un chemin d’acceptation et de paix Au début, mes parents avaient du mal à accepter mon choix. Ils espéraient que je continue mes études universitaires et que je travaille, car j’avais toujours aimé étudier. Ce fut un choc pour eux. Cependant, au fil du temps, ils ont vu que j’étais heureuse dans cette voie, ce qui les a rassurés et a facilité notre relation. Aujourd’hui, je rends grâce à Dieu, car Il a permis à ma famille de trouver une paix et une sérénité face à ma vocation. En entrant dans la Communauté Missionnaire de Villaregia, j’ai trouvé une réponse à cette question qui me hantait depuis des années : « Seigneur, que veux-tu que je fasse de ma vie ? » C’est comme si cette soif intérieure avait enfin été apaisée. Mon cœur est désormais rempli de la plénitude de Dieu, une paix qui dépasse les mots. Une vie consacrée au service des autres La vie communautaire a été pour moi un lieu de croissance personnelle et spirituelle. Elle m’a aidée à comprendre que ma vocation n’est pas seulement un appel individuel, mais une mission partagée. C’est dans cette dimension communautaire que j’ai appris à aimer et à servir, à grandir en tant que femme consacrée à Dieu. C’est là que je continue de découvrir la personne que Dieu veut que je devienne. Aux jeunes qui ressentent un appel à la vie consacrée, je dis : n’ayez pas peur de vous lancer. Faites confiance à Dieu, car Il ne vous prend rien, Il vous donne tout. Discernement, courage, et foi sont les clés pour répondre à cet appel avec joie et plénitude.